Rugby : La Fédération australienne réclame 600 000 € à la FFR après le test-match du mois d’août face aux Bleus
Il s’agit d’une promesse qui pourrait s’avérer très coûteuse. La gouvernance précédente de la Fédération française de rugby, représentée par son président Bernard Laporte, avait fait une promesse il y a deux ans à son homologue australienne et à son patron, Hamish McLennan, de verser une importante somme d’argent en contrepartie de leur participation au match de préparation à la Coupe du monde entre l’équipe de France et les Wallabies, qui s’est terminé sur un score de 41-17 le 27 août dernier à Saint-Denis.
Un accord verbal avait été convenu en 2021, mais sans aucune forme d’engagement concret pour une somme s’élevant à un million d’euros. Depuis lors, Bernard Laporte, qui est désormais le nouveau directeur du rugby du MHR, a quitté ses fonctions après avoir été condamné par la justice le 13 décembre (il a fait appel).
« Selon les dires de la Fédération australienne, il existerait non pas un contrat mais une promesse orale, nous expliquait le nouveau président Florian Grill le 18 août. Or, il n’y a aucune trace écrite. Les dirigeants australiens sont convaincus qu’ils ont reçu la promesse d’une restitution d’une somme d’environ un million d’euros. J’ai immédiatement demandé si cela avait été pris en compte dans le budget. Réponse : non. L’ancien trésorier Alexandre Martinez admet que des discussions ont eu lieu, mais il ne confirme pas qu’une promesse a été formellement faite. »
Depuis ces annonces faites en été, les deux parties devaient trouver un terrain d’entente. Cependant, selon les informations du The Sydney Morning Herald, la situation semble encore loin d’être résolue.
La Fédération australienne de rugby, qui fait face à d’importantes difficultés tant sportives que financières suite aux départs de Hamish McLennan et du sélectionneur Eddie Jones, réclame toujours l’équivalent d’un million de dollars australiens, soit environ 602 000 euros, à la FFR, qui est également confrontée à un déficit significatif.
Les enjeux financiers de cet accord non documenté posent donc un défi considérable pour les deux fédérations, qui doivent naviguer entre les conséquences juridiques potentielles et les réalités économiques actuelles.