Football – Espagne : Luis Rubiales refuse toujours de démissionner après son baiser à Jenni Hermoso
Contrairement à ce qu’avaient annoncé les médias espagnols jeudi, le patron du football espagnol, Luis Rubiales, n’a pas démissionné lors de la réunion qui s’est tenue hier vendredi à Madrid.
Au début de l’assemblée générale extraordinaire de la fédération espagnole convoquée en urgence, Rubiales a présenté ses excuses. Cependant, il a également pris la défense de ses actes, affirmant que son baiser sur la bouche de Jenni Hermoso, une joueuse de l’équipe nationale, était « spontané, mutuel et consenti ». Il a souligné qu’il ne l’avait pas fait en abusant de sa position de pouvoir.
« Je ne vais pas démissionner, je ne vais pas démissionner », a martelé Luis Rubiales, prenant de cours l’auditoire et tout le pays. Il s’en est pris aussi au « faux féminisme » qui « ne cherche pas la vérité » et a dénoncé une « tentative d’assassinat social ».
Pendant son discours, Rubiales a également attaqué trois femmes membres du gouvernement. Parmi elles, Yolanda Díaz, la ministre communiste du Travail et numéro trois du gouvernement, avait été l’une des premières à demander la démission de Rubiales. Il a semblé vouloir remettre en question leur légitimité à le critiquer en les nommant directement.